Le fonds Louis Hémon bandeau d'accueil
1 2 3 4

Articles et nouvelles

« Né dans une famille de littérateurs, élevé dans le culte des belles-lettres, Louis Hémon était prédestiné à la littérature et, de bonne heure, il s’y essaya, toujours en secret »explique Monsieur Chrétien, vice-président de la Société d'émulation des Côtes-d'Armor, lors d’une allocution en 1924.

Lettre à Mme  Hémon, Londres, [1903?].
Il mentionnait rarement ses « activités littéraires » dans ses lettres et ses parents découvraient souvent par hasard ses articles ou nouvelles dans différents journaux français. Sur les deux cents lettres présentes dans le fonds, moins d’une dizaine évoquent ce sujet. Grâce à l’une d’entre elles, on apprend par exemple qu’il publiait dès 1903 quelques articles dans un journal inconnu.



Victor Hugo Rudyard Kipling
Comme son père, Louis Hémon lisait Victor Hugo et il appréciait également beaucoup Rudyard Kipling, dont il traduisit de nombreux textes lors de ses séjours en Angleterre, mais nous ne lui connaissons pas d’autres influences littéraires. C’est principalement sa passion pour le sport qui lui fournit les sujets de ses premiers articles et nouvelles et il fit ses débuts dans des journaux sportifs.



La rivière La rivière
Il remporte par exemple son premier prix littéraire en 1904 grâce à sa nouvelle « La Rivière » qu’il envoie au journal sportif Le Vélo à l’occasion d’un concours où il gagna une mobylette. Un des membres du jury, avocat à la cour d’appel de Paris, signale son écrit « remarquable par la tonalité du style, la robuste cadence des idées faisant prévoir que l’auteur deviendrait un jour un des plus purs écrivains français ». Il obtint à l’unanimité le prix d’honneur et devint, depuis Londres, un collaborateur de ce journal qui publia régulièrement ses chroniques et récits sportifs.

La Conquête La Conquête
Le Vélo devint par la suite Le Journal de l’automobile puis L’Auto en 1906. À cette occasion, Louis Hémon remporte également le premier prix du concours avec son récit « La Conquête ».

Durant sa collaboration avec ces trois journaux successifs, qu’il continua après son départ pour le Québec, Louis Hémon publia une cinquantaine de « récits sportifs ». Ces derniers furent réunis et édités sous ce titre en 1982.

page précédente

page suivante