Le fonds Louis Hémon bandeau d'accueil

La Belle que voilà

Publié en 1923, deux ans après l’immense succès de Maria Chapdelaine, La Belle que voilà n’est pas un roman mais un recueil de huit nouvelles : « La belle que voilà », « Celui qui voit les Dieux », « Le dernier soir », « La vieille », « La destinée de Miss Winthrop-Smith », « La foire aux vérités », « La peur » et enfin « Lizzie Blakeston ».

La première nouvelle, « La belle que voilà », qui donne son nom au volume, « se distingue par son atmosphère toute française, et aussi par un caractère de jeunesse où nous reconnaissons peut-être un des tout premiers écrits de Louis Hémon » explique Daniel Halévy, responsable de la collection « Les Cahiers verts », dans sa préface. Les sept autres nouvelles se passent à Londres où Louis Hémon a séjourné durant presque dix ans. « Il avait le goût des atmosphères étrangères et une singulière aptitude à s’en pénétrer, à les exprimer. Il s’enfonça dans la vie londonienne, la vie sportive et populaire, au point de presque délaisser ses relations françaises » explique le préfacier.

Manuscrit de « La Vieille » Manuscrit de « La Vieille »

En plus des nouvelles inédites retrouvées parmi les manuscrits, comme par exemple celui de « La Vieille », et tapuscrits laissés par Louis Hémon, ce recueil reprenait certaines nouvelles déjà publiées du vivant de l’auteur comme « La Peur » parue dans Le Vélo en 1904 ainsi que « La Foire aux vérités » et « Lizzie Blakeston » parues dans Le Journal et Le Temps en 1908.

Coupures de presse La Belle que voilà article1 article2 article3 article4 article5 article6

édition tchéque, 1924
À sa sortie le livre remporta un vif succès, 100 000 exemplaires furent vendus durant la première semaine et il fut traduit dès l’année de sa parution en suédois et en tchèque.

Cet ouvrage permit de faire découvrir d’autres aspects du talent littéraire de Louis Hémon qui était pour tout le monde connu comme le célèbre auteur de Maria Chapdelaine.

page précédente

page suivante