Ses études

Louis Hémon fit ses études dans deux des plus prestigieux lycées parisiens, les lycées Montaigne et Louis le Grand où son père était professeur.
La fille de Louis Hémon, Lydia, le décrira plus tard comme « un élève très fantaisiste, brillant quand il n’était pas interrogé le premier parce qu’il avait retenu des autres toute la leçon. Mais il faisait du français en cours d’histoire et de la géographie au cours de physique ». Marie Hémon, sa sœur, le décrira quant à elle comme un élève « irrégulier », ce qui se confirme en lisant les différentes appréciations de ses livrets scolaires.

Il conservera de sa jeunesse un souvenir terne comme il le décrit lui même dans le livre d’or du Vélo le 8 mai 1904.

Il obtient son baccalauréat en lettre et philosophie en 1897 et s’inscrit ensuite à l’Université de la Sorbonne où il obtient un baccalauréat en droit en 1900 puis sa licence en droit maritime un an plus tard. Souhaitant intégrer l’école coloniale dans le but de partir au Moyen-Orient, Louis Hémon étudie la langue annamite (le vietnamien) à l’école des Langues Orientales et décroche son brevet en 1901.
Admissible pour l’Afrique du Nord, il renonce à une carrière diplomatique à la grande déception de ses parents et part finalement, au terme de sa licence, pour l’Angleterre, où il passait déjà ses vacances d’été depuis 1899.