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Articles et nouvelles

Durant son séjour à Londres, en plus de ces quelques publications, Louis Hémon écrit également de nombreuses nouvelles ainsi que trois romans. Leur action se passe majoritairement à Londres où il a vécu de 1902 à 1911 et qu’il a pu découvrir grâce à ses différents petits emplois de représentants.
« Louis Hémon était un observateur extrêmement sensible aux êtres qu’il croisait au cours de ses interminables déambulations, cherchant toujours à deviner leur vie, leurs motivations, leurs malheurs, leurs aspirations ». La plupart de ses nouvelles se passent en particulier dans le quartier populaire de Londres, le East End, « ce qui témoigne de son attachement aux gens simples et pauvres ».

Certaines de ces nouvelles seront publiées sous le titre La Belle que voilà en 1923 et d’autres sous le titre Nouvelles londoniennes : de Marble Arch à Whitechapel en 1991. Le fonds contient également une nouvelle inédite, « L’enquête », qui semble ne jamais avoir été publiée et que nous vous proposons de découvrir en format pdf. L’enquête icone du format pdf

L'Enquête

Ses trois premiers romans, Battling Malone, Collin-Maillard et Monsieur Ripois et la Némésis furent sans doute écrits entre 1908 et 1911 et, malgré ses démarches, ne seront publiés qu’après son décès.

Louis Hémon proposa en effet son roman Collin-Maillard au journal Le Temps, qui avait déjà publié « Lizzie Blakeston ». Mais celui-ci refusa de l’éditer malgré une critique très positive de son lecteur. « Travail excellent, étude forte, pénétrante, digne d’être comparée avec la peinture remarquable de J.H. Josny (Nell Horn) représentant les basses classes anglaises ».

Il envoya également le manuscrit de Monsieur Ripois et la Némésis à l’éditeur Grasset. Intéressé par le roman, « c’est une fort belle chose que je m’honorerais d’éditer » écrit-il dans une lettre du 17 novembre 1911, celui-ci refusa toutefois de le publier. En effet, sans un apport financier conséquent de la part de Louis Hémon, l’éditeur ne pouvait prendre à sa charge l’intégralité des frais engendrés par le lancement du premier roman d’un auteur inconnu.

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