Il retourne en avril à Montréal et s’installe au 201 rue Christophe Colomb et travaille comme secrétaire et traducteur chez Lewis Brothers Limited, rue Bleury.
Sa dernière lettre date du 24 juin 1913 et annonce son départ pour l’ouest canadien où il a prévu de s’arrêter tout d’abord à Fort William dans l’Ontario puis à Winnipeg dans le Manitoba. Dans une précédente lettre, il annonçait également à ses parents son intention de continuer à voyager pendant encore quelques temps avant de rentrer en France.
Alors qu’il marche le long de la voie ferrée en compagnie d’un australien, Harold Jackson, ils sont tous deux renversés par la locomotive 1226 du Canadian Pacific Railway le 8 juillet 1913 à 19h20 à Chapleau en Ontario . Encore parfaitement inconnu au Canada comme en France au moment de son décès, Louis Hémon est identifié grâce à un récépissé de poste trouvé sur lui portant son nom et l’adresse de ses parents. Ces derniers apprennent la nouvelle par une lettre de la Canadian Pacific Railway datant du 11 juillet 1913. Il est enterré dans le petit cimetière de Chapleau.
Uniquement mentionné dans le journal l’Auto, le décès de Louis Hémon passa inaperçu et ne fut connu qu’au moment du succès de Maria Chapdelaine.