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Les monuments et célébrations

Le premier monument en l’honneur de Louis Hémon fut réalisé en 1919 à l’initiative de Damase Poitvin de la Société des Arts, Sciences et Lettres du Québec. Placé sur un terrain offert gracieusement par le père de Laura et Eva Bouchard à Péribonka, ce monument fut régulièrement vandalisé, les qualités du roman de Louis Hémon ne faisant pas l’unanimité au village.

Coupure de presse, L'Action catholique, 24 avril 1919 Coupure de presse, L'Autorité, 19 août 1939.

Coupure de presse, L'événement, Québec, 29 août 1922.
Dès les années 1920, le succès de Maria Chapdelaine et les différents mythes qui se développèrent autour de son auteur amenèrent de nombreux touristes dans la région de Péribonka. Le monument à sa mémoire, autrefois vandalisé, fut alors entouré de nombreuses attentions comme en témoigne cette coupure de presse du journal québécois L'événement datant du mois d’août 1922.

Coupure de presse, La Patrie, Montréal, 1920.
Après l’accident de chemin de fer qui lui couta la vie, Louis Hémon fut enterré dans le cimetière de Chapleau mais l’emplacement de sa tombe n’était pas connu précisément. Suite aux nombreuses démarches de Marie Hémon et à l’aide de Roméo Gascon, abbé de Chapleau, « les restes du sympathique et talentueux romancier ont pu être localisés ». La Société Saint Jean-Baptiste de Montréal souhaita en 1920 rendre hommage à l’auteur en plaçant une inscription funéraire sur sa tombe.

Coupure de presse, La Presse, Montréal, 15 avril 1922.
En 1922, des démarches furent entreprises par un comité d’admirateurs canadiens dans le but d’offrir à la France un monument en l’honneur de Louis Hémon en signe de reconnaissance pour son chef d’œuvre décrivant si bien le Canada français. Le comité lança une souscription dans le but de récolter 10 000$ pour ce monument. Le célèbre sculpteur québécois Alfred Laliberté fut choisit pour réaliser cette œuvre et représenta Maria Chapdelaine debout sur le seuil d’une maison rustique, égrainant son chapelet. Louis Hémon étant breton, plusieurs villes furent évoquées pour accueillir cette statue. Tout d’abord Brest, ville natale de l’auteur mais où il ne séjourna que deux ans, ensuite Quimper, berceau de la famille Hémon mais où plusieurs hommages avait déjà été rendus à Louis, son oncle député du Finistère. Ce fut pour finir la ville de Dinard, importante ville de passage, qui fut retenue pour y accueillir le monument. L’inauguration était prévue en août 1923.

Menu, Brest, juillet 1925 Photographie de la cérémonie d'inauguration
Ce comité décida également d’apposer une plaque commémorative sur la maison natale de Louis Hémon à Brest au 33 rue du Château. Les membres du comité firent le voyage jusqu’en France pour cette inauguration qui eut lieu le 5 juillet 1925. Après la cérémonie, la famille Hémon offrit à tous les invités canadiens et français un repas pour l’occasion.
Cette maison ayant été détruite pendant la seconde guerre mondiale, la plaque commémorative a aujourd’hui disparue.

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