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Sciences & modernité : |
Lors de la création de la Faculté des sciences de l'Université de Montréal, en 1920, deux modèles d'enseignement scientifique s'offrent à elle. Il y a le modèle français, qui se concentre sur la formation de professeurs de l'enseignement secondaire et ne développe pas de véritables laboratoires de recherche. Les laboratoires des universités françaises sont utilisés à des fins pédagogiques, tandis que ceux uniquement voués à la recherche, nommés instituts, sont situés hors des enceintes universitaires. Le modèle américain lui, vise plutôt à combiner l'enseignement et la recherche. Favorisant la structure départementale, les universités américaines regroupent les chercheurs isolés et les professeurs d'une même discipline, permettant de développer les disciplines et la recherche. |
Jules Brunel donnant un cours aux étudiants du PCB (Physique, Chimie, Biologie) vers 1942 (1FP,3083). |
Le frère Marie-Victorin dans le permier laboratoire de l'Institut botanique, au sein de l'immeuble de l'Université de Montréal, rue St-Denis, vers 1923 (1FP,3110). |
À la Faculté des sciences de l'Université de Montréal, le modèle français de l'enseignement scientifique universitaire a prédominé durant les années 1920 et 1930, influençant ses buts, fonctions, cours, programmes et diplômes. Cependant, dès la naissance de la Faculté, plusieurs professeurs sont conscients de l'importance de la recherche pour leur discipline. Le modèle américain prendra plus de place au cours des années trente, pour finalement dominer à partir des années quarante. Ce dernier permet aux diplômés de poursuivre leurs études partout au Canada ou aux États-Unis et, considérant l'éloignement géographique de la France, correspond davantage à la réalité nord-américaine dans laquelle les Canadiens français désirent prendre place. |
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