Chantecler : la poule patrimoniale

À propos

La poule Chantecler aujourd'hui

En 1999, le gouvernement du Québec a reconnu la « Poule Chantecler » comme « race patrimoniale du Québec », au même titre que la « Vache Canadienne » et le « Cheval Canadien ». (1)

Aujourd’hui, toujours en danger de disparition, des mesures ont été prises pour tenter de sauver la race Chantecler. Le 25 septembre 2009, à l’initiative de la FPRPQ (Fédération de Producteurs des Races Patrimoniales du Québec), a eu lieu la signature d’un protocole d’entente, visant à assurer la pérennité de la race Chantecler, accordant des droits de reproduction à vie et prévoyant que : « le maintien et la conservation de la Race Chantecler nécessite la mise en place et l'élevage de 10 troupeaux constitués chacun de 150 poules et de 15 coqs de reproduction produisant chacun un maximum de 30 000 oeufs d'incubation par année d’où seront issues 500 poules pondeuses d’oeufs pour la consommation et desquels sera généré annuellement un maximum de 42 000 kilos de chair de poulet en poids vif. ». (2)

Compte tenu de l’important investissement monétaire et du temps nécessaire à la poule pour arriver à maturité (4 à 6 mois), il faudra compter de « trois à cinq ans avant qu'on atteigne le plein régime de production » et pouvoir ainsi constater si les mesures adoptées sont efficaces.(3)

(1) Gouvernement du Québec. 1999. Loi sur les races animales du patrimoine agricole du Québec. L.R.Q., chapitre R-0.01.
(2) FPRPQ. 2009. 15 décembre 2009, 10ième Anniversaire de la Loi sur les races animales du patrimoine agricole du Québec - Rapport de la Fédération de Producteurs des Races Patrimoniales du Québec ( FPRPQ ). http://coop-la-basse-cour.forumactif.com/t3022-rapport-10ieme-anniversaire-de-la-loi-sur-les-races-animale Consulté le 13 mars 2012.
(3) Dumas, Ève. 4 décembre 2011. Poule de luxe. La Presse : Montréal.

Contexte :

Cette exposition virtuelle a été réalisée par Julie Monette et Cristel Tanchoux
dans le cadre du cours ARV1056 – Diffusion, communication et exploitation
donné par M. Yvon Lemay, professeur adjoint, à l'hiver 2012,
École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal.

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