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Gustave Gingras (1918 – 1996)

On le surnommait l’« ambassadeur des handicapés ». Diplômé en médecine de l’Université de Montréal et professeur à la Faculté de médecine pendant plus de 20 ans, Gustave Gingras s’est taillé une réputation internationale dans la réadaptation des grands blessés et des personnes atteintes de déficiences physiques.

C’est après avoir servi dans le Corps de santé royal canadien pendant la Seconde Guerre mondiale que Gustave Gingras décide, en 1949, de fonder l’Institut de réadaptation de Montréal, qu’il dirigera jusqu’en 1977. Mondialement reconnu, l’Institut jouera un rôle déterminant dans le traitement des victimes de la poliomyélite et de la thalidomide dans les années 50 et 60. Gustave Gingras fonde également l'école connue aujourd'hui sous le nom de l'École de réadaptation, à laquelle l’Institut s’affilie pour former des thérapeutes spécialisés dans le traitement orthopédique des handicapés. En 1977, il déménage à l’Île-du-Prince-Édouard, où il sera directeur des services de réadaptation du ministère de la Santé, président de l’Association provinciale des hôpitaux et chancelier de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard. Les Nations unies, la Croix-Rouge canadienne, l’Organisation mondiale de la santé et l’Agence canadienne de développement internationale ont recherché ses compétences à maintes occasions pour des missions humanitaires dans les pays en voie de développement.

Gustave Gingras a assumé la présidence de la Fédération internationale de médecine physique et de réadaptation, de l’Association médicale canadienne et du Collège des médecins et chirurgiens du Québec. Compagnon de l’Ordre du Canada et membre de l’Ordre très vénérable de l’hôpital de Saint-Jean de Jérusalem, il a reçu le prix de la Banque Royale, le prix Albert-Lasker et le prix F.N.G. Starr. En 1998, il était admis au Temple de la renommée médicale canadienne.