Études et influences
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Photographie de l'immeuble central de l'Université Laval à Montréal (1895-1942), situé sur la rue St-Denis à Montréal (Québec)
Université de Montréal - Division des archives |
Édouard Montpetit ne se contente pas de ces deux nouveaux diplômes et poursuit des études de doctorat à l'Université de Montréal. C'est ainsi qu'il obtient, en 1917, un doctorat en droit de l’Université Laval de Montréal. Il en reçoit un deuxième de l’Université de Montréal en 1940 cette fois en sciences politiques, économiques et sociales. Tout au long de sa carrière, Édouard Montpetit se voit décerner plusieurs doctorats honoris causa. Un premier doctorat honorifique en lettres lui sera remis par l’Université d’Ottawa en 1917. En 1935, il en reçoit trois autres. Un premier en lettres de l’Université de Poitiers en France, un deuxième en sciences commerciales décerné par l’Université de Montréal et un troisième en droit de l’Université de Lyon. Il reçoit également un doctorat honorifique en droit de l’Université McGill en 1944. Enfin, en 1952, l’Université Laval lui décerne un doctorat honoris causa en sciences sociales. |
Carton d'invitation pour la collation officielle du grade de Docteur ès Sciences Commerciales "honoris causa" décerné entre autres à Édouard Montpetit Archives-HEC Montréal, Fonds de l'Association des diplômés de l'École des hautes études commerciales de Montréal, P001/I1,0004 |
Influences |
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Extrait du cahier de notes d'Édouard Montpetit pour le cours de René Stourm en 1918 |
Édouard Montpetit n’aurait pu être ce qu’il a été sans l’influence de penseurs et d’intellectuels de son époque qui l'ont marqué. C’est le cas, entre autres, de Maurice Barrès, écrivain et homme politique français, d'Émile Faguet, littérateur français qui a publié Le culte de l’incompétence, une critique de la démocratie, et de Frédéric le Play qui a contribué à former la pensée d’Édouard Montpetit par son livre La réforme sociale.
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Maurice Barrès |
Émile Faguet |
Archives de l'Académie française |
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Au chapitre des influences, nous ne saurions passer sous silence celle, déterminante, d’Émile Boutmy. Fondateur de l’École libre des sciences politiques de Paris, il a, sans contredit, grandement inspiré Édouard Montpetit. La création, en 1920, de l'École des sciences sociales, économique et politique en constitue la meilleure illustration. L’expérience d’Édouard Montpetit à Paris entre 1907 et 1910 a également été marquée par son professeur de finances René Stourm. Montpetit avoue : « Je lui prenais tout : son savoir, son expérience, son expression, sa méthode. Et mes cahiers fourmillaient de notes propres à m’éclairer sur le secret de cette parole pleine et sobre sur les raisons de cette pénétrante clarté. » (Joubert, p. 9) |
Émile
Boutmy |
Errol
Bouchette |
Léon
Gérin |
Au Canada, Errol Bouchette et Léon Gérin ont eu sur Édouard Montpetit une influence certaine. Le premier l’a inspiré en matière économique et industrielle, le second, l’a éclairé par le biais de ses écrits dans la revue la Science sociale. |